Accompagner l'ostréiculture
Le Bassin d'Arcachon est reconnu comme l'un des principaux sites naisseurs en milieu naturel au niveau européen. L'ostréiculture est aujourd'hui l'un des piliers de l'économie locale et de l'identité maritime.
Une filière dynamique toute l'année
La lagune offre l’opportunité aux ostréiculteurs de réaliser l'ensemble des étapes du cycle complet d'élevage des huîtres sur un même territoire si bien que le Bassin d’Arcachon est devenu un lieu historique pour les activités ostréicoles.
Ces activités sont aujourd'hui à la croisée d’enjeux physiques, écologiques, socio-économiques mais aussi culturels très importants pour le Bassin d’Arcachon.
Les plus de 300 entreprises ostréicoles du Bassin sont représentées par le Comité régional de la conchyliculture Arcachon – Aquitaine (CRCAA) qui dynamise la filière et participe par ses actions à l'atteinte des objectifs du Parc naturel marin.
Les grandes étapes de la culture de l'huître dans le Bassin d'Arcachon
étape 1 : le captage du naissain
Les larves émises par les huîtres en été dans le Bassin sont captées sur des collecteurs, dont les fameuses tuiles chaulées.
étape 2 : le détroquage
Après quelques semaines ou mois, les petites huîtres sont détachées des collecteurs, triées et mises en poche, puis ramenées sur les parcs à huître.
étape 3 : l'élevage dans les parcs à huîtres
Les poches sont ensuite régulièrement retournées tout au long de l’année par les ostréiculteurs qui veillent attentivement à leur croissance.
étape 4 : la commercialisation
Une fois la taille marchande atteinte à l'âge de 3 ans, l’huître est acheminée dans les points de ventes ou dégustée dans les cabanes ostréicoles.
Suivre le potentiel de captage et maintenir la qualité du milieu
Depuis 2019, le Parc naturel marin contribue financièrement au suivi des larves d'huîtres opéré par le Centre Régional d'Expérimentation et d'Application Aquacole (CREAA) sur le Bassin d’Arcachon. Initié dès les années 1950 sur le Bassin, ce suivi est réalisé sur 6 points de la lagune entre juin et septembre.
En parallèle, le Parc marin contribue depuis 2018 au suivi de l’abondance de larves de moules dans le Bassin et de leur captage sur les secteurs ostréicoles, auquel il apporte aussi un soutien financier depuis 2019.
Plusieurs actions sont également prévues avec le CRCAA ces prochaines années pour mieux comprendre les interactions de l’ostréiculture avec le milieu marin et les richesses naturelles qui le composent.