Ostréiculture : des échanges fructueux avec le Japon |Parc naturel marin Bassin d'Arcachon

La vie du Parc marin

07 mars 2023

Une délégation du Bassin d’Arcachon, comprenant le Parc naturel marin, le Comité régional de la conchyliculture, le Pays Barval et Capena s’est rendue la semaine dernière en mer de Seto, au Japon.

La délégation du Bassin d’Arcachon a rencontré des professionnels de la mer, des scientifiques et des élus autour de trois sujets principaux : l’ostréiculture, la restauration des herbiers marins et l’approche « Satoumi » (lien terre/mer).

Un voyage d’étude qui s’inscrit dans le cadre de la coopération initiée en 2017 entre ostréiculteurs du Bassin et de la mer intérieure de Seto. Située au sud-ouest du Japon, cette région est propice à l’élevage d’huîtres : 60 % de la production totale de l’archipel y est produite.

Les représentants du Parc naturel marin et du Comité régional de la conchyliculture ont pu y découvrir les techniques d’élevage : de petits radeaux en bambous, sous lesquels sont fixés des cordages permettant aux huîtres de se développer. Les membres de la délégation se sont également familiarisés avec les multiples formes de transformation de l’huître. À la vapeur, sur le grill, en beignet ou en omelette… L’huître se consomme surtout cuite au Japon !

Tout au long de la semaine, les échanges ont porté sur des problématiques communes et les expériences mises en œuvre pour y répondre. La préservation et la restauration des herbiers de Zostères ont été au cœur des discussions. Les actions de sensibilisation et les démarches participatives ont également fait l’objet de retours d’expériences.

Dans la ville de Bizen, la délégation a été reçue par le maire. L’occasion d’évoquer les pistes de collaboration future : « Il existe clairement des volontés réciproques de continuer la collaboration entre nos territoires pour la protection et le développement des herbiers à zostères, de l’ostréiculture, des démarches pédagogiques et participatives », explique le président du Parc naturel marin, Cédric Pain. Des échanges de lycéens ou de jeunes ostréiculteurs en formation peuvent aussi être envisagés.